Professeure, écrivaine et touche-à-tout
Quel dommage que je ne sois italienne : professoressa, cela aurait une autre allure...
Les honneurs du Progrès
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Quel dommage que je ne sois italienne : professoressa, cela aurait une autre allure...
Les honneurs du Progrès
Le duo d'enfer est de retour : retrouvez Perséphone et Kacew dans une nouvelle aventure :
« Brahim Massoud contourna la silhouette recouverte d’une toile de fortune.
– Simon Pariente, expliqua-t-il, en désignant la forme dont on devinait la tête ensanglantée contre la bordure du trottoir. Il loge au Sofitel. Enfin il logeait.
Sa main leur tendait, à travers la pochette transparente, une carte d’hôtel au logo bien reconnaissable. Face à eux, le corps ressemblait à un pantin désarticulé. »
Quand le corps sans vie de Simon Pariente est retrouvé dans une rue près de la place Bellecour, le commandant Kacew ne croit pas à une mauvaise chute. Les choses se compliquent encore lorsqu’il apprend que sa compagne Perséphone est une des dernières personnes à avoir parlé à la victime…
Une deuxième enquête riche en rebondissements, dans laquelle on retrouve avec plaisir le duo improbable du flic torturé et de la désinvolte prof de français.
Parce que la Nuit – Patricia Sarrio – Roman policier de 456 pages, format 14 x 20 cm. – Prix public : 20,00 € – Éditions du Poutan. ISBN : 978-2-37553-136-5
Et pour l'occasion, les éditions du Poutan rééditent, dans une version remaniée, le premier roman de la série : Bienvenue dans la jungle.
« Le sol tanguait comme dans ses pires souvenirs, menaçant de se rabattre sur elle pour l’engloutir tout entière.
– Un souci, ma belle ? Encore une de tes nouvelles victimes ?
Mais la bonne plaisanterie de Sébastien Munoz resta en l’air lorsqu’il aperçut son visage défait et le tas humain par terre.
– Oh my God ! s’exlama-t-il une fois garé en travers du trottoir, mais c’est Thouvenel ! Qu’est-ce qui lui arrive ?
Perséphone avala sa salive mais le regretta aussitôt, tant le goût de bile était amer, avant d’articuler, bouche pâteuse :
– Je crois qu’il est mort. »
Le jour de la rentrée, l’intendant du collège Paul Valéry à Lyon est retrouvé assassiné d’une balle dans la tête dans sa voiture. Très vite, toute l’équipe pédagogique devient suspecte, à commencer par la séduisante mais arrogante Perséphone Arouet, qui a découvert le cadavre. Le commandant Kacew, en charge de l’enquête, devra remuer le passé pour trouver le criminel.
Une première enquête finement menée, pleine de rebondissements et aux personnages attachants. Patricia Sarrio tient son lecteur en haleine jusqu’aux dernières pages et signe un polar intelligent qui se dévore.
Bienvenue dans la Jungle (nouvelle édition) – Patricia Sarrio – Roman policier de 468 pages, format 14 x 20 cm. – Prix public : 20,00 € – Éditions du Poutan. ISBN : 978-2-37553-134-1
— Il s’appelle Plume envolée dans le vent ! Non, mais tu me vois aller passer une semaine avec un type qui s’appelle Plume envolée dans le vent ?
— Tout un programme…
Je la sentais rêveuse, ma Graziella. La chasseuse prête à se remettre en selle.
— Vas-y, toi, si tu le trouves si appétissant !
— Chérie, j’ai soixante-trois ans dans deux mois, je crois que j’ai passé l’âge de robinsonner. Toi en revanche… Ça te changerait de ton vieux beau.
— Hé, c’était ton idée !
C’était vrai. A mon arrivée toute émiettée à St Pierre, Graziella m’avait ouvert ses portes et présentée à toute la noblesse saint-pierraise.
— Je ne t’ai jamais demandé de te taper ton patron ! Je croyais que tu étais vaccinée là-dessus !
Ça, c’était facile. Et petit. Et la situation n’avait rien à voir.
— Et puis, a-t-elle poursuivi tout en remplissant une nouvelle fois nos deux verres, ça te dépaysera. Il faut sortir de ta zone de confort, ma belle. Ta convalescence, c’est fini. Tu as vingt-neuf ans, tu ne vas pas passer tous tes week end à te légumer chez moi devant un feu de cheminée en attendant d’aller balader les chiens, non ? C’est joli sur la photo, mais c’est chiant !
— Ce n’est pas ta vie, là, que tu me décris ?
— Il s’appelle Plume envolée dans le vent ! Non, mais tu me vois aller passer une semaine avec un type qui s’appelle Plume envolée dans le vent ?
— Tout un programme…
Je la sentais rêveuse, ma Graziella. La chasseuse prête à se remettre en selle.
— Vas-y, toi, si tu le trouves si appétissant !
— Chérie, j’ai soixante-trois ans dans deux mois, je crois que j’ai passé l’âge de robinsonner. Toi en revanche… Ça te changerait de ton vieux beau.
— Hé, c’était ton idée !
C’était vrai. A mon arrivée toute émiettée à St Pierre, Graziella m’avait ouvert ses portes et présentée à toute la noblesse saint-pierraise.
— Je ne t’ai jamais demandé de te taper ton patron ! Je croyais que tu étais vaccinée là-dessus !
Ça, c’était facile. Et petit. Et la situation n’avait rien à voir.
— Et puis, a-t-elle poursuivi tout en remplissant une nouvelle fois nos deux verres, ça te dépaysera. Il faut sortir de ta zone de confort, ma belle. Ta convalescence, c’est fini. Tu as vingt-neuf ans, tu ne vas pas passer tous tes week end à te légumer chez moi devant un feu de cheminée en attendant d’aller balader les chiens, non ? C’est joli sur la photo, mais c’est chiant !
— Ce n’est pas ta vie, là, que tu me décris ?
Peut-être qu'à force d'entendre dire et répéter que les femmes ne peuvent pas faire certaines choses, nous avons fini par le croire. En tout cas, l'ordre naturel des choses a été momentanément changé puisqu'il n'y a plus d'hommes disponibles.
Drame dans le petit village de Chilbury : suite au départ à la guerre des voix masculines, la chorale doit cesser. Parce que c'est ainsi. Parce qu'il n'est pas envisageable de chanter "sans les basses et sans les ténors" et que "cela va à l'encontre des choses". Ça, c'est la très correcte, très classique et très raide Mrs Brampton-Boyd qui l'énonce, persuadée que toutes les autres vont se ranger derrière elle. mais c'est sans compter Mrs Tilling, la veuve qui voit son fils unique partir à la guerre, la jeune Kitty, qui du haut de ses treize ans rêve de devenir "chanteuse célèbre", sa soeur Vénétia, beauté irrésistible, la timide Silvia, réfugiée arrivée de Tchécoslovaquie, et surtout miss Primrose Trent, la professeure de chant !
Il y a d'abord le plaisir enfantin de leur confection : pliage, découpage, assemblage... Vient ensuite la simplicité de leur composition : du fromage, des herbes... Et finalement la jubilation régressive à manger tout ça avec les doigts !
Les courgettes, c'est sympathique. C'est frais, c'est malléable, et... c'est abondant ! Dès les beaux jours arrivés, elles arrivent de tous côtés. Sur les étals des marchés d'abord, puis dans les jardins, et finalement très vite, on se retrouve bombardés de courgettes !
Qu'en faire ?
J'avoue que la soupe froide, adoucie par la coco et rafraîchie par la menthe, a été une très bonne idée...
Je l'avais laissé entendre, cela se confirme. L'envie est revenue de jouer avec les mets et les mots. Je déclare "ma Cuisine rouge" réouverte !